Installation Vitre avec Cristaux Liquides Paris
- 16 octobre 2017
- Posted by: admin
- Category: cristal, miroiterie, verre, verrerie, vitrail, vitre, vitrerie, vitrier
Un cristal liquide est un état de la matière qui combine des propriétés d’un liquide conventionnel et celles d’un solide cristallisé. On exprime son état par le terme de mésophase ou état mésomorphe (du grec « de forme intermédiaire »). La nature de la mésophase diffère suivant la nature et la structure du mésogène, molécule à l’origine de la mésophase, ainsi que des conditions de température, de pression et de concentration.
Des applications aux contrôles thermiques sont aussi possibles par des cartographies isothermes qui permettent de mettre en évidence des défauts de structure. On peut ainsi contrôler la qualité d’un collage en chauffant de façon homogène une des faces à contrôler. S’il existe un défaut, celui-ci sera détecté par un retard de propagation de la chaleur sur l’autre face recouverte d’un film cholestérique. Il est aussi par exemple possible de contrôler le bon fonctionnement et les échanges de chaleur des composants électroniques en repérant les points chauds sur un film cholestérique déposé sur un circuit électronique.
Si les microcapsules de substances cholestériques sont compatibles avec le fluide, elles peuvent servir de traceurs pour visualiser un écoulement et ses températures. Elles donnent en général des informations sur le champ de température et celui des vitesses. On peut ainsi étudier les isothermes dans l’eau pendant la phase de congélation.
Ce sont des vitrages prenant en sandwich une couche de cristal liquide nématique sous forme de gouttelettes immobilisées dans un polymère entre deux plaques de verre recouvertes d’une couche métallique fine pour constituer un condensateur. Ce vitrage passe d’un état laiteux (comme une vitredépolie), en l’absence de tension, à un état transparent (comme une vitre ordinaire) sous tension.
Les textures des nématiques sont caractérisées par des zones colorées séparées par des filaments noirs qui se rejoignent en des nœuds noirs également, formant ainsi une sorte de réseau semblable à un réseau de nerfs. Ces zones noires correspondent en fait aux positions d’extinction du nématique, c’est-à-dire les endroits où les molécules sont alignées parallèlement ou perpendiculairement aux directions des polariseurs croisés du microscope. Les nœuds correspondent donc à un changement abrupte de l’orientation des molécules, ce sont les sites de défaut. Les nœuds peuvent correspondre à des « défauts-point » ou à des « défauts-ligne » perpendiculaires au plan d’observation, les premiers étant moins fréquents que les deuxièmes. Les défauts, qu’ils soient de type ligne ou point, sont classés selon leur rang S tel que {\displaystyle 2\pi S} est la quantité dont tourne le directeur du nématique si on se déplace sur un circuit fermé autour du nœud dans le plan d’observation. S peut avoir un signe plus ou moins suivant que le directeur du nématique tourne dans le même sens que le parcours du circuit ou en sens inverse.